bibliostfargeau
Harlan Coben
Le 28/09/2011
Après Sans un adieu, un nouveau collector publié en 1991 aux États-Unis, signé par un jeune Harlan Coben diabolique à souhait.
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée.
Un médecin qui se suicide.
Des patients sauvagement assassinés.
Coïncidences ? Complot ?
Et si l’annonce prochaine d’une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ?
Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l’enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d’elle la prochaine victime d’un mystérieux serial killer…
Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges… Au cœur d’un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.
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Alexis Jenni
Le 28/09/2011
« J’allais mal ; tout va mal ; je me désinstallais, j’attendais la fin. Quand j’ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l’avait faite tout entière la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n’arrive pas à finir, il avait parcouru le monde entier avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu’aux coudes. Mais il m’a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l’armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire.
Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l’art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l’émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. »
L’histoire commence avec la première guerre du Golfe : le narrateur, en pleine crise personnelle, fait la connaissance d’un ancien militaire devenu peintre, Victor Salagnon. À travers les souvenirs de Salagnon défilent cinquante ans d’histoire de France revue à travers le fait militaire : la Deuxième guerre mondiale, l’Indochine, l’Algérie… Au-delà du récit d’une amitié entre deux hommes, une interrogation sur la France contemporaine, en dehors de toute idéologie.
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Jean Anglade
Le 28/09/2011
« Je ne suis pas libre. J’ai un mari, quatre enfants, deux chattes, des parents, des beaux-parents, des maisons à tenir. Tous ont besoin de moi, comprends-tu ? Je leur appartiens. Je ne me suis jamais appartenu ! Toute ma vie, j‘ai été le bien des autres, la chose des autres, par droit naturel ou par contrat ! »
Ainsi allait la vie d’Aline, nourrie de romans d’amour et d’illusions. Jusqu’à l’inespérée et providentielle rencontre qui lui fait battre le cœur, enfin. Une passion véritable, sincère, inattendue. Et, au risque de tout perdre – mari, enfants, réputation – Aline renaît.
Tous les romans de Jean Anglade traitent, bien sûr, d’amour, de joies et de chagrins. Pour autant, Les Doigts bleus de la pluie est son premier roman d’amour. Sublime.
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S.J. Watson
Le 27/08/2011
La révélation 2011 du thriller. Un premier roman que les amateurs du genre n’oublieront pas.
A la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.
Ne le dis à personne, d’Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d’aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l’esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu’on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher !
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