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Philippe Djian

Le 02/07/2011

 

 

Marc, un peintre d’une cinquantaine d’années, est brusquement confronté au suicide inexplicable d’Alexandre, son fils de 18 ans, lors d’une soirée.
Un an après, Marc se remet tant bien que mal de la perte de son fils. Il boit encore un peu trop. Elisabeth, sa seconde femme l’a quitté, lassée. Mais il recommence à créer, entouré et soutenu par son agent Michel et sa femme Anne — ses amis depuis 30 ans.
Un soir, Marc porte secours à une jeune fille complètement saoule. Elle casse tout chez lui avant de disparaître. Retrouvée par Michel, elle se révèle être la dernière petite amie d’Alexandre, se prénomme Gloria et n’a pas de domicile.
Espérant confusément réparer la mort de son fils, Marc lui propose de l’héberger. Gloria, sauvage, solitaire et démunie, accepte la proposition sans un remerciement ni un sourire. Michel se méfie aussitôt d’elle. Il la suspecte de vouloir se venger de Marc qu’elle estime responsable de la mort d’Alexandre. Mais ce sera Michel, la première « victime » de Gloria. Elle l’aguiche et sème la zizanie dans son couple. Dans une atmosphère de suspicion de plus en plus grande, le peintre, Gloria, l’agent et sa femme partent plusieurs fois en week-end. À la fin de l’automne, peu après l’une de ces excursions, Gloria disparaît. Elle est retrouvée trois jours plus tard dans le coma, violée et battue…
L’enquête de police échoue, mais Marc croit savoir qui a agressé Gloria et décide de se charger personnellement de le confondre.

« Les plus atteints étaient les plus jeunes » écrit Djian en ouverture de ce livre qui ausculte la jeunesse des années 2000, à travers les passages à l’acte ultra-violents d’Alexandre et de Gloria, et la façon dont leurs aînés, pourtant pas si éloignés d’eux, les regardent sans les comprendre.
Portrait d’un monde plus nihiliste que jamais, magistralement servi par la plume cinématographique de Djian, Vengeances est un livre tendu et captivant.                   

 

Françoise Bourdin

Le 02/07/2011

 

 

Dans un village isolé du Jura, un nom fait peur : Nathan Desroches. Un colosse capable de soulever un tronc à mains nues, le seul à oser élever des chevaux dans cette région au climat hostile. Mais si la puissance de ce travailleur infatigable impressionne son entourage, sa maison effraie. Dans cette immense demeure où il élève seul ses deux frères depuis l’incendie qui a ravagé la ferme de leurs parents, Nathan a instauré un sinistre huis clos familial.

À l’un, qu’il ne laisse jamais sortir, cet homme autoritaire réserve toute sa haine. C’est Justin, le cadet, simple d’esprit, à l’origine du sinistre qui les a rendus orphelins. À l’autre, Joachim, un enfant beau et fragile, Nathan donne tout son amour. Un amour aussi inhumain que lui, immense, exclusif et exigeant. Au point que les deux frères ne se quittent jamais. Aucune fille n’a pu les séparer, pas même l’épouse de Nathan, qui doit s’effacer…

Jusqu’au jour où Joachim tombe amoureux. La tragédie, dès lors, est inévitable.

"« Intimiste, ce livre évoque les histoires familiales tragiques d’un Bazin. Un livre où chaque mot compte. »" Le Parisien

 

Patrick de Carolis

Le 02/07/2011

 

 

Avec la biographie romancée de la femme du philosophe stoïcien Sénèque, Paulina, l'auteur nous plonge dans les violentes intrigues de la Rome de Néron.           

 

Fred Vargas

Le 29/06/2011

 

Après Dans les bois éternels (2006) et Un lieu incertain (2008), Fred Vargas publie un nouvel opus des très attendues aventures du commissaire Adamsberg et de son atypique brigade.

« Dans le train, la boue et les feuilles séchaient sous ses semelles et se déposaient au sol en nombreux dépôts noirâtres, sous le regard contrarié d’une femme assise face à lui. Adamsberg en attrapa un fragment, moulé par le crampon de la semelle, et le glissa dans sa poche de chemise. La femme ne pouvait pas savoir, songea-t-il, qu’elle côtoyait des débris sacrés, les restes du chemin de Bonneval, martelé par les sabots de l’Armée furieuse. Le Seigneur Hellequin reviendrait frapper Ordebec, il avait encore trois vivants à saisir. » Quels liens existent donc entre l’Armée furieuse, également appelée la Grande Chasse et la Mesnie Hellequin, la fratrie maudite d’un petit village normand, du sucre, un picotement dans la nuque, le meurtre d’un grand patron, une vieille comtesse passée à tabac et un jeune incendiaire ? Où trouver le sale petit drannoc responsable de tout ? C’est ce que vont s’efforcer de découvrir Jean-Baptiste Adamsberg et sa brigade de joyeux drilles, tant le secret d’Ordebec envoie au commissaire une musique inintelligible et dissonante, une composition de chimères et d’illusions, qui l’attirent comme l’eau s’élançant sous un pont. L’armée furieuse est à la fois le plus farfelu, le plus iconoclaste et le plus finement architecturé des « rompols » de l’auteur. Forte d’une langue tour à tour familière et châtiée, truculente, foisonnante et précise comme peut l’être une sculpture baroque, Fred Vargas donne plus que jamais la pleine mesure de son remarquable talent.

 

 

Katarina Mazetti

Le 18/06/2011

 

 

Placez côte à côte sur un banc, dans un cimetière, un vieux garçon séduisant et une jeune veuve terne. Elle est bibliothécaire et ne pense que culture, il est agriculteur et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Avec ces ingrédients, Katarina Mazetti a conquis les lecteurs suédois qui se sont arraché "Le Mec de la tombe d’à côté". Il est vrai qu’un coup de foudre parmi les tombes, à l’heure où l’horloge biologique de Madame sonne l’alarme, ne manque pas de ressorts comiques. Mais ce roman d’un amour hors norme fait aussi la démonstration qu’on ne s’affranchit pas sans douleurs de sa classe sociale : lorsqu’il s’agit de choisir entre opéra et traite des vaches, la passion est requise. Et c’est un minimum.

 

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