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Allen et Sandra Parton
Le 05/11/2010
Ce matin, Endal est allé chercher le journal, a préparé le petit déjeuner avant de lancer une machine. Tout à l¹heure, il ira retirer de l’argent au guichet automatique de la banque. Rien d¹exceptionnel à cela ? Et pourtant.
Endal est un chien, un labrador hors du commun, et toutes ces tâches, il les accomplit pour Allen.
Lorsque Allen, un officier de la marine anglaise, gravement blessé pendant la guerre du Golfe, est rapatrié en urgence, il ne reconnaît plus personne. Il a changé et peine à surmonter ses handicaps. La rééducation douloureuse déchire sa famille. Jusqu’au jour où sa femme, Sandra, éducatrice pour chiens, a l’idée de le conduire dans le centre où elle travaille. C’est là qu’Allen rencontre Endal, ce labrador doté de capacités exceptionnelles qui va lui apprendre à vivre et non plus à survivre.
Dans ce journal, Sandra et Allen nous racontent leur merveilleuse histoire : comment un labrador a pu, par ses dons et son amour, redonner goût à la vie, réapprendre l’espoir à Allen, et sauver son couple.
Véritable héros médiatique en Grande-Bretagne, Endal s’est vu décerner un grand nombre de prix dont celui de Chien du Millénaire et a reçu la médaille d’or du prestigieux PDSA (dispensaire populaire pour les animaux malades).
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Jean Anglade
Le 05/11/2010
Régis Féraz (on dit Féra, non point Féraz car Régis est d’origine savoyarde et le z ne se prononce pas), est le dernier de nos poilus, le der des ders. Ancien éclusier à Clos du May sur le Canal latéral à la Loire, il n’est Bourbonnais, certains disent Bourbonnichon, que d’adoption. Qu’il le veuille ou non Régis Féraz est devenu un héros. On voudrait d’ailleurs l’honorer, recueillir de sa bouche un ultime témoignage.
Mais le centenaire passe pour un peu « bredin », pour un peu fou du cerveau, car depuis des années il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre.
Seule Léone sait de quel souvenir indicible son grand-père veut se garder. Au journaliste venu pour le rencontrer elle est prête à le révéler. Mais pour ce faire, il faut commencer par le commencement… Sans jamais se départir de cette ironie tendre qui fait notre délice, Jean Anglade nous entraîne alors sur les pas d’un enfant de la Patrie, ballotté par l’histoire et emporté dans les cruautés d’un siècle meurtri par la folie des hommes.
- Vous avez raison. Tout le monde a un grain de folie. Parfois deux. Parfois trois.
« Jean Anglade, conteur de toutes formes d’humanité et d’inhumanité, de toutes formes d’héroïsme et de folie, a un sens de l’épisode, du rythme, de la psychologie des relations proprement éblouissant. » Bruno
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Katharina Hagena
Le 06/11/2010
À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu’elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l’entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l’histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l’oubli.
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L.J. Smith
Le 05/11/2010
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Boris Cyrulnik
Le 06/11/2010
« J’ai longtemps cru que la honte était provoquée par un acte inacceptable dont on aurait pu faire un barème, allant de la petite honte à la mort de honte. Je découvre que ce sentiment naît dans la signification que notre contexte culturel et notre histoire intime attribuent à ce fait. Je remarque que la honte n’est pas une émotion pure comme la colère ou la joie, c’est un sentiment mêlé où l’on “s’écrase” parce qu’on se représente soi-même comme un ver de terre méprisable. Et pourtant, dans le même mouvement, on pense qu’il est moral de se laisser écraser pour ne pas écraser les autres et que l’on peut même être fier de cette douloureuse moralité.
Je connais des substances qui provoquent des rages sans objet. Je connais des liqueurs qui apportent l’euphorie des bonheurs sans raisons. Mais je ne connais pas de produit qui induisent la honte parce que ce sentiment naît toujours dans une représentation, dans le secret de mon théâtre intime où je mets en scène ce que je ne peux dire, tant je crains ce que vous allez en dire. »
C’est ce « théâtre intime » de la honte qu’explore ce nouveau livre de Boris Cyrulnik, honte d’être trop gâté par la vie ou trop pauvre, honte de ce qu’on a fait ou de ce qu’on n’a pas eu le courage de faire, honte qui souvent cache un secret. Comment alors métamorphoser « un destin subi en destin dominé », comme disait Malraux ? C’est ce qu’explique ici Boris Cyrulnik, passant de la biologie de la honte à sa psychologie, chez les primates, de la petite enfance à l’adolescence, en matière sexuelle ou familiale, et jusqu’à la honte des survivants de crimes de masse. Avec toujours cette interrogation : comment ne pas s’enfermer en elle comme dans un terrier ? Comment ne pas se murer dans les réactions émotionnelles multiples qu’elle engendre chez chacun de nous ? Et comment retrouver liberté et fierté sans tomber dans le piège de l’absence de honte, qui est aussi indifférence à l’autre et peut conduire au pire ?
L'auteur
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre. Il est aussi directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont tous été d’immenses succès, notamment Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Parler d’amour au bord du gouffre, Autobiographie d’un épouvantail et, tout récemment, Je me souviens.
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Analyse des différentes situations où la honte est ressentie.
Facile à lire : description concrète